Recherche par auteur : Artigues, Jean d'
2418 résultats. Page 70 sur 121.
Lu par : Patrick Kaplan
Durée : 7h. 10min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21095
Résumé:Celui qui a partagé au jour le jour toutes les " aventures politiques " de Coluche, Jean-Michel Vaguelsy, raconte aujourd'hui ce qu'il a vécu : enthousiasmes, manœuvres et déceptions de la campagne présidentielle de 1981 ; énergie, précision et ténacité aboutissant à la création des Restaurants du Cœur - c'est un Coluche intime et souvent surprenant qu'il nous révèle dans ce livre. On retrouve, bien sûr, le généreux provocateur qui a " plié la France en quatre ", mais aussi ses projets inachevés, ses engagements passionnés, ses démêlés avec le monde politique, médiatique, et ses relations particulières avec les présidents Mitterrand et Giscard d'Estaing. D'abord tout jeune éclairagiste sur les tournées, JeanMichel Vaguelsy se lie d'amitié avec Coluche, qui le nomme " bureau politique ambulant " de sa campagne présidentielle. Ils ne se quitteront plus. Tour à tour chauffeur, régisseur, secrétaire, " Jean-Mi la Science " a été au cœur des actions humaines, généreuses et subversives que menait l'artiste. Son témoignage nous restitue un Coluche omniprésent, agitateur inspiré, mais toujours chaleureux.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 8h. 2min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21795
Résumé:On a coutume de dire que les enfances heureuses sont des paradis perdus. Pour Jean-Pierre Foucault, ce n'est pas une figure de style. Qu'elle était belle pourtant, l'histoire de ses parents, Marcel et Paula Foucault, avant que le malheur ne les frappe : lui, le grand seigneur, ancien résistant devenu homme d'affaires dont la fortune connut des hauts et des bas, le père sévère mais juste qui éblouissait le petit Jean-Pierre par sa prodigalité et son élégance naturelle. Et elle, jeune rescapée de la barbarie nazie, seule au monde quand elle rencontra son sauveur et futur mari. Paula trouva en elle une force insoupçonnée quand le destin la laissa à nouveau seule, avec Jean-Pierre et ses deux sœurs, après la disparition de Marcel dans des circonstances dramatiques. Pas facile, à quatorze ans, d'être un adolescent turbulent dans une maison de femmes. Jean-Pierre s'évade avec ses copains dans les rues et les faubourgs de la ville, de sa ville, Marseille. Marseille la farouche, la chaleureuse, la rebelle. L'aventure est au coin de la rue, la mer et la garrigue leur tendent les bras. Les chahuts et les canulars se succèdent, car seule une insouciance acharnée offre à Jean-Pierre un antidote efficace au chagrin. Ainsi s'égrènent les années, jusqu'au moment où il va se résoudre à devenir un homme. Vous croyez connaître Jean-Pierre Foucault, l'animateur si consensuel de Sacrée Soirée, des Miss France, de Qui veut gagner des millions ? L'homme au sourire inoxydable ? Vous allez découvrir que le sourire d'un homme peut être une victoire sur le destin, et qu'avant d'incarner la joie de vivre, il se peut qu'il ait dû ravaler bien des larmes.
Lu par : Claudine Hennevin
Durée : 5h. 24min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 25358
Résumé:Dans les années 1930, une histoire d'amour passionnelle et tragique au cœur du paysage mystérieux des carrières d'ocre du Luberon. Raymond Sigean, la quarantaine, vit seul dans son superbe domaine du mas des Terres Rouges. Il exploite avec succès la pierre ocre qui sert à enduire les façades des maisons provençales. A Marseille, il rencontre une jolie orpheline, Léa, au passé sombre et secret. Raymond l'engage comme gouvernante. Puis, sous le charme, il l'épouse. Mais que sait-il vraiment d'elle ? Dans l'ombre, Modeste Picone, qui voue à Raymond une haine implacable, complote une vengeance. La venue de la séduisante jeune femme, dans l'univers rude et masculin des carrières, va lui fournir une occasion rêvée... Jean-Max Tixier déploie tout son talent de romancier, de poète, d'homme du Sud pour évoquer la dangereuse spirale des sentiments et les tragédies de l'amour dans ce roman inspiré d'une légende.
Lu par : Dominique Bonnieux
Durée : 7h. 27min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 22608
Résumé:En Camargue, dans les années 1950, les Fouque sont manadiers de père en fils et fiers de perpétuer la coutume. Aussi voient-ils d'un mauvais oeil la conversion des de Fontan, devenus fermiers et riziculteurs. Mais la rivalité ancestrale des deux clans traduit un malaise plus profond : entre tradition et progrès, la Camargue se cherche. La jeune et fougueuse Isabelle de Fontan, si différente des siens, amoureuse d'un Fouque, n'en incarne-t-elle pas le nouveau visage ? Entre étangs et marais, un homme étrange arpente chaque jour les terres de son enfance. Pour vivre, il coupe les sagnes qui couvriront le toit des cabanes. Gardien d'un terrible secret, Joseph ressemble à sa Camargue. A la fois sauvage et mystérieux. Un jour, l'ermite sauve la vie d'Isabelle piégée par un taureau. Dès lors, il la protégera de la folie des siens...
Lu par : Jean-Marie Manceau
Durée : 8h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23534
Résumé:L'histoire d'un gardien du phare d'Armen, le plus dangereux au monde, situé au large de la pointe du Finistère. Mars 1914. Gildas Kerdaniel réalise son rêve d'enfance : être gardien du phare d'Armen. Aux côtés du maître gardien Tréboul, il découvre un quotidien rude, à la merci des éléments : tempêtes, assaut incessant des vagues, rafales de vent, sans compter la solitude, l'enfermement et la folie qui guette... Des énigmes planent également sur le rocher : disparitions mystérieuses d'anciens gardiens, appels étranges dans le ciel étoilé... Et cette menace qui pèse sur le monde : la guerre. Pour Gildas, l'échappatoire a le doux visage d'Oanig. Mais de l'amour d'une femme ou de la passion de la mer, qui l'emportera dans le coeur du jeune homme ? Jean-Jacques Antier décrit la vie incroyablement périlleuse des gardiens de phare avec une connaissance et un art du détail impressionnants. Un roman spectaculaire sur la mer, ses dangers, sa fascination, signé par l'un des meilleurs écrivains maritimes actuels.
Lu par : Michel Fleury
Durée : 29h. 37min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21567
Résumé:L'empereur Léopold Ier de son vivant appelé " Léopold le Grand ", est aujourd'hui un mal aimé de l'historiographie, bien qu'il ait été, avec Louis XIV et Guillaume III d'Orange, l'un des grands souverains européens de la seconde moitié du XVIIe siècle. Né en 1640, fils cadet de l'Empereur Ferdinand III, l'archiduc Léopold Ignace fut élu et couronné " Empereur romain " à Francfort en 1658. Sous son règne, la monarchie autrichienne prit place parmi les grandes puissances européennes. Il sut tirer parti de la reconstruction économique de ses États pour améliorer les finances publiques et créer une redoutable armée de métier. Il rétablit l'autorité de la Maison d'Autriche en Allemagne et combattit les rebelles hongrois, tout en respectant les privilèges politiques et confessionnels de la noblesse. Le grand tournant de son règne fut en 1683 la défaite des Turcs devant Vienne, qui permit à Léopold de reconquérir la plaine hongroise et la Transylvanie. Cependant il ne put ni résoudre la succession d'Espagne à son avantage ni réaliser l'unité de ses États en ramenant tous ses sujets dans le giron de l'Église catholique. Bon père et bon époux, il ne fut lui-même ni un guerrier, ni un monarque absolu, mais il sut s'entourer de ministres et de généraux capables. Il brilla surtout comme compositeur de musique et fit de Vienne un des hauts lieux de la culture européenne, en particulier dans le domaine de l'opéra. C'est là qu'il mourut en 1705, pendant la guerre de la succession d'Espagne, qu'il avait déclenchée.
Lu par : Manon
Durée : 16h. 27min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 28928
Résumé:Récits relatant les hurlements qui hantent chaque nuit Leodegar le Resplendissant dans son palais, le désenchantement de Suzelle, la petite paysanne, devant la cruauté de la vie, la panique de maître Calame, le copiste, face aux maléfices qui somnolent dans ses archives, le scrupule d'Aedam, le chevalier, à manquer aux lois d'honneur, la hantise de Cecht, le housekarl, face aux fantômes, etc.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 10min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 27949
Résumé:A travers ce recueil d'anecdotes, le comédien dévoile plusieurs moments clés de sa carrière et de sa vie intime.
Lu par : Florence Gardes et Patrick Kaplan
Durée : 37min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 22066
Résumé:"Jean-Claude Grumberg est l'auteur tragique le plus drôle de sa génération. (...) Dans ce "cauchemar de l'Histoire" dont parle Joyce, cauchemar dans lequel il a été jeté à sa naissance, Grumberg va "remonter la pente" en devenant un auteur comique, l'auteur d'un théâtre peuplé de "petites gens" d'une vérité à la fois cocasse, affectueuse et féroce. Grumberg n'est pas populiste, il est populaire. Il n'est pas naturaliste, il est naturel. Il n'est pas réaliste : il sonne réel avec cette simplicité pas du tout simple à obtenir, avec cette vérité qui est le produit d'un art aussi savant qu'invisible."
Durée : 3h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21762
Résumé:Sur le mode le plus confidentiel qui soit - la lettre -, Jean Guitton nous livre, à 92 ans, ses pensées intimes, ses interrogations, ses inquiétudes et ses regrets. Des hommes et des femmes, d'hier ou d'aujourd'hui, illustres ou anonymes, un enfant, un petit chien : la diversité des destinataires, parmi lesquels Marthe Robin et Marcel Proust voisinent avec la courtisane et le désespéré, fait toute la richesse de ces Lettres qui résument une oeuvre prolifique. L'académicien apostrophe avec malice «la vieille dame du quai Conti», adresse une supplique à Jean Paul Il, déclare son amour à un jardin, dit un dernier adieu à son frère. A travers les thèmes chers au philosophe - Dieu, le temps, la famille, la mort -, tantôt mystique, tantôt badin, avec pudeur et tendresse, Jean Guitton pose sur son temps le regard d'un siècle de vie. Belles, tout simplement, ces lettres seront peut-être de celles que l'on aura envie de relire dans un moment d'émotion ou de mélancolie.
Lu par : Emmanuel Berjo
Durée : 4h. 28min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25338
Résumé:"Hongrois-autrichien-allemand-français-italien de nulle part, en fait, bohémien-saltimbanque jusqu'au bout des doigts" selon les mots de l'auteur, combien y a-t-il de Franz Liszt ? Incarnation d'une virtuosité grisante (les Rhapsodies hongroises), mystique romantique (l'oratorio Christus), compositeur-poète (ses mélodies, les Années de pèlerinage)? A l'occasion du deux-centième anniversaire de la naissance du compositeur, Jean-Yves Clément recompose ce passionnant puzzle.
Lu par : Manon
Durée : 8h. 5min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 28728
Résumé:Cet ouvrage réunit les principaux discours et conférences de Jean Jaurès : L'affaire Dreyfus, Discours de Vaise, La paix et le socialisme, etc.
Lu par : Catherine Thévenas
Durée : 4h. 37min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24792
Résumé:Décalé. Il paraît que je le suis. Il est certain que je ne suis calé en rien.Après cinquante ans à promener sa haute silhouette devant les caméras ou sur les planches, Jean-Pierre Marielle se confie pour la première fois. Dans cette balade au cœur de son intimité, on croise les copains de toujours, Belmondo, Rochefort, Salavador et les autres, les auteurs vénérés, Ionesco, Camus, Echenoz, Calet, les jazzmen adorés.S'il demeure pour beaucoup le personnage culte des Galettes de Pont-Aven, il est tout autant l’austère M. de Sainte-Colombe de Tous les matins du monde. Comédien d’exception. il préfère les paradoxes aux évidences. Aussi à l’aise dans la truculence, le burlesque, la fantaisie que dans la sobriété, la retenue et la profondeur. À l’image de l’homme Jean-Pierre Marielle, solaire, jouisseur, fort en gueule, mais également solitaire, discret et cultivé.Dans un joyeux bazar haut en couleurs, bons mots loufoques, traits d’esprit et anecdotes savoureuses composent l’autoportrait sensible de l’un des Grands ducs du cinéma français.
Durée : 3h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 23194
Résumé:Quiconque est un tant soit peu familier de l'oeuvre de François Mauriac sait quelle place majeure y occupent les références raciniennes. Non seulement François Mauriac a écrit La Vie de Jean Racine, mais encore ses ouvrages autobiographiques et son bloc-notes foisonnent de citations de Racine. Cette présence insistante de Racine dans la littérature mauriacienne méritait un examen. Le texte de la conférence ici lue par André Le Gall a été publié dans les Cahiers François Mauriac. Poète, François Mauriac a reçu en héritage la poésie racinienne dès l'adolescence, et ce fut pour lui, comme pour beaucoup d'autres, la révélation de ce qu'est la poésie, quand le don du poète la fait paraître dans sa puissance souveraine. Puis, lorsque la connaissance de l'auteur de Phèdre s'est faite plus précise, plus historique, ce fut pour l'enfant chargé de chaînes, que devait saluer Maurice Barrès en 1910, la découverte d'une connivence intime, la rencontre entre l'enfant de Port-Royal courant après la renommée dans les années 1660 et le jeune Mauriac cherchant la notoriété dans le Paris littéraire de l'avant-guerre 14, entre le poète de théâtre poursuivi par l'anathème jeté sur son art par ses maîtres jansénistes et le fils de Claude Mauriac, hanté par ses responsabilités de romancier catholique, entre l'artiste classique, exact contemporain de Louis XIV, résolu quoi qu'il advienne à livrer l'oeuvre qu'il porte en lui et le littérateur monté du Bordelais, lui aussi tourmenté par le talent reçu, la confluence entre le dramaturge de Phèdre et le romancier du Noeud de vipères, tous deux travaillés par la même crainte et la même espérance au sujet du salut. Et c'est pourquoi, lecteur inlassable de Racine, Mauriac s'en est fait le biographe sans cacher, dans sa Vie de Jean Racine, tout ce qu'il entre de subjectivité dans sa démarche : «Toute biographie, écrit-il, doit passer par nous-mêmes...»
Lu par : Claude Rozier
Durée : 15h. 1min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21713
Résumé:28 juin 1914. A Sarajevo, l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie, l'archiduc François-Ferdinand, tombe sous les balles d'un nationaliste serbe. Un mois plus tard, l'Europe est en guerre. Avec sa disparition, la " Belle Époque " s'achève. Un monde disparaît. En 1919, par les traités de Versailles et de Trianon, les Alliés victorieux démembrent l'Empire des Habsbourg. Alors qu'ils croyaient consolider la paix, ils créent les conditions d'une guerre à venir, encore plus terrible que la précédente. François-Ferdinand avait consacré toute son existence à conjurer ce péril. En vain, puisqu'il n'a jamais pu régner. Sa vie est pourtant captivante. Elle révèle un personnage hors du commun, amoureux passionné, visionnaire politique, tragiquement marqué par le destin, devenu l'héritier du trône à la suite d'une longue série de malheurs, dont la mort de son cousin Rodolphe, le suicidé de Mayerling, ne fut pas le moindre. Cette biographie, la première publiée en France depuis 1932, remet en lumière cette personnalité méconnue et capitale de l'histoire de l'Europe.
Lu par : Roger Messié
Durée : 7h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22115
Résumé:La mort était chez nous comme chez elle. Elle a saisi mon père le 6 juin 1945, tout juste un an après le Débarquement. Il avait quarante-neuf ans, je venais d'en avoir huit. Au mois d'octobre précédent, elle avait déjà fauché mon frère aîné, Marcel, qui avait vingt-deux ans. L'un puis l'autre furent victimes du bacille de Koch, la tuberculose restant, à l'heure d'Hisroshima, la grande pourvoyeuse des cimetières d'Europe. Il y a toujours des gens qui meurent trop tôt. À quelques mois près, mettons un an ou deux, ils étaient sauvés par l'arrivée en force des antibiotiques, du Rimifon et tout ça. C'est comme ceux qui prennent les dernières balles de la guerre, juste avant le coup de clairon de l'armistice. " Papa est mort ", m'a dit ma soeur Geneviève, en me tirant du lit. Je ne suis pas sûr d'avoir éprouvé d'émotion. Je n'étais qu'un jeune barbare occupé de ses billes et de ses soldats de plomb. Depuis des années, du reste, mon père était lointain, épisodique, ballotté d'un sana à l'autre. Je manquais de relations avec lui. De toute façon, il était pète-sec et sujet à de redoutables colères.
Lu par : Jean-Pierre Schamber
Durée : 14h. 50min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 26744
Résumé:« Je n'ai pas de biographie et j'en suis très content », écrivait Jean Anouilh à Hubert Gignoux en 1946. Pour Pol Vandromme, « le théâtre d'Anouilh, plein d'aveux indirects et d'ombres complices, suggère ce qu'il s'est refusé à dire à haute voix et en pleine lumière ». C'est cette mise au jour qu'entreprend ici Anca Visdei, à l'aide de la correspondance, parfois inédite, d'Anouilh, de leurs entretiens, des souvenirs recueillis auprès de ses proches et de ceux qui ont travaillé avec lui. Né à Bordeaux en 1910, très tôt passionné de théâtre - Les Mariés de la tour Eiffel de Jean Cocteau en 1921 et Siegfried de Giraudoux en 1928 seront pour lui des révélations -, Jean Anouilh devient secrétaire de Louis Jouvet. Celui-ci refusant de monter ses pièces, il a la chance de rencontrer Pierre Fresnay, avec lequel il connaît un premier succès d'estime - L'Hermine en 1932 -, et le metteur en scène et comédien Georges Pitoëff qui lui offrira son premier véritable succès avec Le Voyageur sans bagage... C'est aussi en 1937 qu'Anouilh fait la connaissance d'André Barsacq, et ce sera le début d'une grande amitié et d'une longue collaboration au Théâtre de l'Atelier, où sera créée en 1944 Antigone, qui n'a jamais cessé depuis cette date de figurer dans les programmes scolaires. Après la guerre, il travaille entre autres avec Roland Piétri, Denis Malclès, et sera joué par les plus grands comédiens français et étrangers. Parmi ses principales pièces : L'Invitation au château, L'Alouette, Pauvre Bitos, Becket. Il défend Ionesco et Beckett, adapte des pièces de Shakespeare et Oscar Wilde, réalise deux films et écrit les dialogues d'une dizaine d'autres.
Lu par : Michèle Cheikh
Durée : 15h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26438
Résumé:Paris-Alger-Prague. Des années 30 aux années 80. Des guinguettes de Joinville à la peste d'Alger, de la guerre à l'effondrement communiste. La trajectoire de Joseph Kaplan, fils et petit-fils de médecins juifs praguois, héros malgré lui, fataliste et optimiste à sa manière. Ses amours, ses engagements et ses désillusions. Et la rencontre qui bouleversa sa vie, celle qu'il fit avec un révolutionnaire cubain qui passa quelques temps en 1966 dans son sanatorium des environs de Prague, un certain Ernesto G., guerrier magnifique et déchu.
Lu par : Madame Pierre Chateau
Durée : 8h. 34min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21987
Résumé:Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination.Ca m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire " exister ".
Lu par : Claude Pineau
Durée : 35h. 16min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25509
Résumé:" Né " républicain - en plein Bocage vendéen ! - en 1841, Georges Clemenceau dut, tout jeune, combattre le pouvoir issu du 2 Décembre. Jusqu'à sa mort (1929), il garda de cet apprentissage la conviction que la vie publique était une lutte : lutte pour consolider la République quand d'aucuns prêchaient un modus vivendi avec ses adversaires, lutte pour la laïcité, lutte pour Dreyfus, lutte pour renforcer l'armée quand la paix paraissait à ce prix, lutte enfin pour la victoire quand la guerre devint inévitable. Ni l'intérêt personnel - il refusa plusieurs fois le pouvoir à des conditions qui ne lui convenaient pas - ni l'idéologie - il évolua de l'extrême gauche vers le " centre " et s'opposa, lui l'athée convaincu, aux excès de l'anticléricalisme - ne le guidèrent jamais. La République et la France s'identifiant à ses yeux, il entendait les fortifier et non les diviser. Passionné, orgueilleux, d'une lucidité terrible sur les hommes, dur, brutal à l'occasion, il ne cessa, par le verbe comme parlementaire (élu de Paris, puis du Var), par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Et quand, en 1917, tout parut perdu, quand les politiciens et les généraux routiniers eurent échoué, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fût pas compromis dans les expériences antérieures, le seul aussi dont la combativité et l'ardeur fussent inentamées en dépit de l'âge - soixante-seize ans ! - : Clemenceau. C'est lui, on le sait, qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances. A cet homme exceptionnel - au jeune médecin des pauvres, au maire de Montmartre sous la Commune, au tombeur de ministères ", au directeur de journal qui trouva le titre J'accuse ! pour le célèbre article de Zola, à l'ami de Monet, au voyageur, à l'amoureux, à l'auteur de Démosthène et de Au soir de la pensée, au collectionneur de Kogos japonais, au duelliste et à ses mille autres facettes -, Jean-Baptiste Duroselle a consacré un ouvrage non moins exceptionnel, foisonnant d'informations nouvelles admirablement maîtrisées - une biographie définitive.